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Fondée par des patients, l’association a pour but de créer un réseau regroupant des personnes atteintes de maladies reconnues comme susceptibles de réagir favorablement à la prise de cannabis et en en faisant usage


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Vous êtes atteint d’une maladie et le cannabis vous apporte une solution thérapeutique , votre témoignage peut être utile pour le corps médical et contribuer à faire évoluer les mentalités concernant le cannabis médical.

Témoignage Filou

7 avril 2012.

Je m’appelle Philippe et ai 58 ans.

Je présente trois pathologies parallèles : dépression nerveuse, pharmacodépendance, et hépatite C.

Mon passé m’a amené à me sevrer et à rester abstinent de l’héroïne (depuis 28 ans), par la suite de l’alcool (depuis 21 ans) et pour terminer du tabac (depuis 10 ans). Je suis toujours traité à la méthadone pour ma dépendance opiacée. Je suis père de trois enfants. Malgré une fatigue permanente, j’ai travaillé jusqu’en 2007, année de mon arrêt du travail. A ce jour, je suis HVC positif, sous TSO méthadone stabilisé, et assure mes devoirs sociaux et familiaux sans faillir.Je vais recommencer un traitement Interféron, Ribavirine et Télaprévir en novembre 2012, dans l’espoir de guérir définitivement de mon hépatite chronique.

Pour l’alcool et le tabac que j’ai arrêté, j’ai eu la chance de redécouvrir l’usage du cannabis qui me permet de rester 100% sobre et de mener une vie quelque peu monastique du point de vue de l’hygiène. Depuis trois ans, j’utilise un vaporisateur au lieu de fumer (tabac+cannabis), ce qui laisse à mes poumons le temps de se remettre de trente ans de tabagisme.

Sans cannabis : Fatigue permanente, anxiété présente, sommeil difficile, appétit très diminué, état général dépressif très démotivé.

Avec : fatigue gérée, arrêt des benzodiazépines, arrêt des anti-dépresseurs, poids stabilisé, appétit de retour, moral positivant et des envies. D’autre part, lors du traitement anti-HVC, les effets secondaires sont apaisés à 80% en ce qui me concerne, évitant ainsi l’abandon du traitement suite aux effets secondaires insupportables pour certains (anémie, perte des cheveux, perte de poids, vie sociale réduite à néant, etc…).

Ce que cela soulage aujourd’hui chez moi et que je ne peux pas obtenir par d’autres moyens sans effets secondaires désagréables et/ou arrivée d’une dépendance :

–       Appétit très perturbé

–       Anxiété permanente

–       Sommeil perturbé

–       Humeur instable

–       Fatigue dès le lever plus trois heures

–       Nausées.

Je rédige ce témoignage dans l’espoir de pouvoir sortir de l’illégalité dans laquelle je vis au quotidien, avec le risque de voire mes efforts réduits à néant et mon « traitement » confisqué. Le statut d’illégalité dans lequel je suis amené à vivre au quotidien est psychologiquement lourd à porter en sus des symptômes liés à mes pathologies.

Voir l’attestation médicale

Témoignage Julien

Julien

En 2016, l’année de mes 31 ans, ma famille et moi-même, tout particulièrement, avons subi un choc émotionnel suite à un drame familial (le décès de ma sœur aînée et ses deux enfants).

J’ai sombré dans la dépression, je ne mangeais plus, je ne dormais plus ou alors je faisais d’affreux cauchemars, je vivais reclus sur moi même en faisant des crises d’angoisses régulièrement.

Je me suis retourné vers le système médical (Psychiatre, Psychologue et Généraliste).

Á chaque fois les solutions qui m’ont été proposées étaient médicamenteuses :

antidépresseur plus anxiolytique et aucun de ces traitements n’a eu d’effet sur moi, il y a même certains jours où c’était pire qu’avant.

En 2017 après  une fracture du talon j’ai développé une algodystrophie évolutive me procurant de violentes douleurs chroniques de jour comme de nuit, m’empêchant de pouvoir marcher.

Cette maladie n’a, à ce jour, aucun traitement connu en-dehors du Tramadol, de la morphine et des antiépileptiques, les docteurs n’ont pas eu d’autres alternatives à me proposer.

C’est pour les deux raisons expliquées ci-dessus que j’ai décidé de me soigner avec du cannabis, et les effets positifs sont probants.

Je ne prends plus aucun médicament, j’ai retrouvé l’appétit, la joie de vivre, je dors mieux et surtout mes douleurs au pied sont minimes et ne me freinent plus pour marcher.

Le problème est que l’usage thérapeutique n’étant pas reconnu, comme des milliers de personnes, je suis donc obligé de me débrouiller seul et dans l’illégalité.