Des législateurs du Congrès ont déposé mercredi un projet de loi visant à établir un programme fédéral de recherche sur le cannabis et à autoriser les universités à mener des études sur le cannabis avec des subventions fédérales.
Le texte s’intitule Developing and Nationalizing Key Cannabis Research Act (Loi sur le développement et la nationalisation de la recherche sur le cannabis) avec les 4 premières initiales évocatrices (DANK qui s’utilise pour désigner les weeds puissantes, collantes et bien structurées), sans que l’on sache si cela était intentionnel ou non.
Quoi qu’il en soit, la mesure exige des National Institutes on Health (NIH) qu’ils collaborent avec d’autres agences, notamment les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) et la Substance Abuse and Mental Health Services Administration (SAMHSA), pour élaborer « un programme national de recherche sur le cannabis qui aborde les questions clés et les lacunes en matière de preuves ».
Ce programme doit comprendre six objectifs de recherche principaux. Par exemple, les agences doivent donner la priorité aux études sur la sécurité et l’efficacité du cannabis dans le traitement de plusieurs maladies telles que l’épilepsie, la sclérose en plaques, les douleurs et les nausées liées à la chimiothérapie, ainsi que l’utilisation du cannabis comme alternative aux opioïdes.
Parmi les autres points à l’ordre du jour, citons la recherche sur les effets du cannabis sur les « populations à risque » comme les enfants et les femmes enceintes, les « effets non thérapeutiques » du cannabis, la relation entre la consommation de cannabis et la santé comportementale, les « dosages et modes d’administration du cannabis cliniquement appropriés » et d’autres considérations de sécurité publique liées à la puissance, à l’accès des jeunes et à l’abus.
Le dépôt de cette nouvelle législation intervient la même semaine où la Chambre des représentants des États-Unis a voté séparément pour approuver un autre projet de loi bipartisan sur la recherche sur le cannabis qui vise également à accélérer et à simplifier le processus d’obtention des autorisations nécessaires. Cette mesure, qui ne permettrait pas aux chercheurs d’étudier le cannabis issu de dispensaires contrairement au DANK Act, devrait être rapidement reprise par le Sénat avant d’être éventuellement envoyée sur le bureau du président Joe Biden.
Source : newsweed.fr