San Fran­cisco et New York classent la vente de weed comme « service essen­tiel » durant l’épi­dé­mie

Alors que les commerces ferment les uns après les autres aux États-Unis pour endi­guer la pandé­mie de coro­na­vi­rus (Covid-19), certains États et certaines Villes améri­caines ont classé les boutiques de canna­bis parmi les « services essen­tiels ». Elles pour­ront donc rester ouvertes malgré les mesures de confi­ne­ment, rappor­tait la radio publique NPR mercredi 18 mars.

La Ville de San Fran­cisco exige que ses habi­tants restent chez eux, à moins qu’ils four­nissent un « service essen­tiel » comme les soins de santé, les services publics et les inter­ven­tions d’ur­gence. La vente de canna­bis vient aujourd’­hui complé­ter cette liste. « Puisque le canna­bis a des usages médi­caux, les dispen­saires seront auto­ri­sés à fonc­tion­ner, tout comme les phar­ma­cies sont auto­ri­sées à le faire », a déclaré le maire de San Fran­cisco, London Breed, en confé­rence de presse.

Ces endroits devront toute­fois respec­ter certaines règles de distan­cia­tion sociale : les employés et les clients devront rester à au moins 1,8 mètre l’un de l’autre et appliquer du désin­fec­tant pour les mains.

Ce mercredi, le gouver­neur de New York, Andrew Cuomo, a publié un décret pour ordon­ner la ferme­ture des commerces dispen­sables. Les vendeurs de marijuana médi­cale sont au contraire consi­dé­rés comme « des four­nis­seurs médi­caux essen­tiels ».

Le gouver­neur du Nevada, Steve Siso­lak, a donné les mêmes direc­tives, et les dispen­saires pour­ront rester ouverts si leurs proprié­taires le souhaitent. « Les clients ne pour­ront plus sentir la plante avant d’ache­ter, car les étalages ne sont plus dispo­nibles, afin d’em­pê­cher la propa­ga­tion des germes », a-t-il précisé.

D’autres États comme l’Il­li­nois, le Michi­gan et le Colo­rado ont mis en place des règles afin que ces établis­se­ments conti­nuent à fonc­tion­ner.

Source : ulyces.com

Auteur: Philippe Sérié

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