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Fondée par des patients, l’association a pour but de créer un réseau regroupant des personnes atteintes de maladies reconnues comme susceptibles de réagir favorablement à la prise de cannabis et en en faisant usage


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Vous êtes atteint d’une maladie et le cannabis vous apporte une solution thérapeutique , votre témoignage peut être utile pour le corps médical et contribuer à faire évoluer les mentalités concernant le cannabis médical.

Témoignage Raphael

Je m’appelle Raphaël, j’ai 47 ans. Je suis atteint d’une tétraplégie incomplète suite à un accident domestique, en fêtant mes 20 ans. J’étais alors usager récréatif très occasionnel de cannabis. Pendant ma rééducation dans un centre spécialisé en rééducation fonctionnelle, j’ai progressivement recommencé à fumer, et j’ai découvert alors combien, en plus des fameux effets psychotropes, le cannabis avait aussi des effets myorelaxants rapides et efficaces sur la spasticité. Ainsi, une ou deux « taffes » sur un joint normalement « chargé » m’ont suffi (et me suffisent toujours) pour atténuer fortement les désagréables enraidissements musculaires qui limitent la mobilité de mes bras et me provoquent parfois des tremblements violents des jambes. Une expérience personnelle dont j’ai pu m’apercevoir qu’elle était largement partagée parmi le nombre conséquent de patients (principalement des blessés médullaires ou atteints de troubles neurologiques) fumeurs de cannabis que j’ai rencontrés dans plusieurs centres de rééducation. Et quand il est arrivé que certains d’entre eux soient expulsés précisément pour cet usage thérapeutique mais illicite, ma prise de conscience de l’absurdité et de l’iniquité de la loi a fait un véritable bond en avant.

Pour revenir à ma relation au cannabis, je me suis résigné à continuer à en avoir une consommation occasionnelle, pour bénéficier à la fois de la détente musculaire et de l’ivresse (le corps et l’esprit !) ; un usage principalement thérapeutique signifiait pour moi une consommation quotidienne et donc une ivresse permanente, ce que je ne désirais pas. De plus, j’étais également consommateur occasionnel de tabac désireux d’arrêter. Sans ignorer les autres modes d’usage, ils ne paraissaient toutefois inaccessibles, ou peu commodes. Surtout par rapport au traitement conventionnel au Baclofène que je suis depuis vingt-sept ans, qui s’avère certes efficace mais dont on ignore les effets sur le long terme et qui entraîne une certaine dépendance. C’est pourquoi j’ai accueilli avec grand intérêt la possibilité toute récente de tester la teinture-mère de cannabis, usage dont m’a parlé l’association Principes actifs dont je suis adhérant et dont j’apprécie déjà les effets bénéfiques (de la plante…et de l’association !)

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Témoignage Marie

Marie

 

Depuis 2004, où mon « big » burn out a commencé, j’ai testé une liste incroyables de médicaments en tous genres, anti-inflammatoires, antibiotiques, pour le stress, les nerfs, le ventre… de plus, on me disait que ma maladie des os ( immune dégénérative et congénitale) était sans issue autre que la tétraplégie – à cette époque, s’en va -., maintenant je suis sur la voie de la guérison.

 

J’ai testé le cannabis et j’ai découvert qu’il est le meilleur anti douleur par rapport à tout ce que j’ai consommé comme médicaments ; allié à la méditation, aux mouvements de renforcement doux musculaire et souplesse (yoga, Qi Gong…) je vais de mieux en mieux.

Mon appétit est revenu et c’est important, et mes maux de ventre s’améliorent également. Je continues d’apprendre sur mon corps et d’améliorer mon hygiène de vie…

Les médecins ont demandé (docteur anesthésiste spécialiste de la douleur CHU de Mâcon et psychiatre)  le Marinol , il y a plus d’un an et je n’ai toujours pas eu de réponse. Les spécialiste s’accordent à dire que les produits de synthèses ne fonctionnent pas et ceux-ci coûteraient 4500€ à la sécurité sociale/ mois…

Je fais faire des économies à la Sécurité Sociale et donc la communauté, en utilisant à mes frais et avec les risques encourus du cannabis bio, sous sa forme naturelle, qui pousse si facilement pourtant.

Vivement que notre pays évolue, pour que les malades puissent avoir des traitements qui ne rendent pas plus malade mais aident comme le cannabis à retrouver le chemin d’une santé parfaite. vive la nature!