Un comité d’expert nommé par le gouvernement a rendu un avis positif sur l’usage thérapeutique du cannabis en France. Ce serait dans « certaines situations cliniques ». Près de Rennes, Jean-Jacques utilise du cannabis pour soulager ses douleurs, et milite pour sa légalisation.
Jean-Charles est un militant de longue date de la légalisation du cannabis thérapeutique. Tous les jours, un morceau de gâteau au chocolat accompagne un café, avant d’aller se coucher. Mais ce quatre-quart est fait avec du « beurre de Marrakech ». « C’est du beurre avec des fleurs de chanvre, avec 50 grammes, un gâteau me fait dix jours » explique-t-il.
Depuis ce jour de 1982 où il a perdu sa jambe dans un accident de la route alors qu’il était chauffeur-livreur, Jean-Charles Petitjean vit au quotidien avec une douleur insupportable. A tel point qu’il est prêt à tout pour l’éloigner, « même à me faire mal ailleurs ».La morphine, ça vous abruti tandis qu’avec le cannabis on peut quand même bouger, on peut quand même vivre.
Cette douleur, Jean-Charles est conscient de ne pas être le seul à l’atténuer par le cannabis. En France, « nous sommes entre 700 000 et 1 000 000 de personnes à bénéficier de ce traitement, avec tous les risques que ça comporte » estime Jean-Charles, « et encore » précise-t-il, « moi je me fourni, alors qu’en ville il faut enrichir les mafias pour se soigner, c’est quand même aberrant ».
Jean-Charles Petitjean croit plus que jamais à un changement de position de la France. Il estime toutefois que le pays a beaucoup de retard, alors que l’usage thérapeutique du cannabis est déjà légalisé dans 21 états de l’Union européenne.
Source : france3-regions.francetvinfos.fr