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La loi sur les substances vénéneuses, dont faisait partie le cannabis thérapeutique, a été abrogée. Une urgence, selon le ministre de la santé Cédric Mercadal. Le texte voté par le gouvernement Fritch était « incomplet » et aurait entraîné un « vide juridique » à partir du 6 Janvier 2024. En filigrane, le Tavini déplore la non intégration des tradipraticiens dans l’ancienne loi.
« Vous continuez à blâmer, à déconstruire, » le cri du cœur d’Edouard Fritch, aujourd’hui à l’Assemblée de Polynésie, alors que la loi du 5 Janvier 2023 s’apprête à disparaître. « Une perte de temps » pour l’ancien président, toujours favorable aux vertus du cannabis thérapeutique pour l’avoir lui-même expérimenté. S’il admet que son texte était incomplet, il met en garde face aux probables abus d’une loi trop permissive.
« Manque de visibilité », « manque d’intelligibilité »…c’est ce qui est reproché à l’ancien texte. La future règlementation sera lisible et compréhensible pour être « inattaquable juridiquement« , promet Cédric Mercadal, le ministre de la santé.
Karl Anihia, reconnaît quelques lacunes à la loi Fritch, mais le défenseur du cannabis thérapeutique en Polynésie, salue une avancée sociétale déjà satisfaisante.
Le texte sera présenté en décembre au CESEC, pour un examen en début d’année à l’Assemblée. Des ajustements à l’ancien texte qui auraient pu faire l’objet d’amendements, mais politique oblige, chacun cherche la primeur d’une loi très attendue par les Polynésiens.
Source : la1ere.francetvinfo.fr