Un guide hollandais des variétés médicales et des pathologies reconnues comme sensibles à l’usage de cannabis médical.

Cannabis Weed Médical

On trouve de plus en plus variétés de cannabis pour les patients atteints de maladie grave sur prescription du médecin. En Hollande dans quelques serres strictement contrôlées par l’état, du cannabis médicinal  de différentes variétés est cultivé avec des taux de THC différents adaptés aux besoins du patient.

Les frais sont remboursés par la plupart des assurances maladies.

Ce que dit le site du gouvernement:

« En ce moment il y a assez d’éléments disponibles qui prouvent que le cannabis médicinal est efficace pour les maladies suivantes:

  • Douleur, Courbatures, sclérose
  • Vomissement, manque d’appétit, amaigrissement et faiblesse chez les personnes atteintes de cancer et du sida.
  • Vomissement dû aux médications et radiations contre le cancer et le sida
  • Douleurs au visage ou douleurs chronique.
  • La maladie de Gilles de la Tourette.

 

Bien qu’il soit possible d’utiliser toutes sortes de cannabis à des fins médicales, certaines sortes sont plus adaptées aux particularités individuelles . Cette section rassemble des variétés particulièrement adéquates à un usage médical. Les renseignements suivants sont donnés à titre indicatif et quiconque ayant l’intention d’utiliser du cannabis médicinal se doit de consulter un médecin qualifié au préalable.

Les variétés médicinales de cannabis Indica ont des proportions élevées de CDB et de THC. Le cannabidiol (CBD) crée un effet plus sédatif ( «stoned») qui aide les patients à se détendre, la tension musculaire se trouvant réduite. Les Indica sont plus efficaces pour traiter les spasmes musculaires et les tremblements (y compris ceux causés par la sclérose en plaques et la maladie de Parkinson), les douleurs chroniques, les raideurs arthritiques et rhumatismales ainsi que les inflammations, l’insomnie, l’anxiété et les conditions associées.

Les variétés de cannabis Sativa ont tendance à être riches en THC, avec une proportion plus faible de CBD, leur donnant un effet énergisant (« high » ), ressenti à la fois physiquement et psychologiquement . Ces variétés médicinales sont plus efficaces pour le traitement des nausées (liées aux médicaments pour la chimiothérapie ou le VIH / SIDA, par exemple), la stimulation de l’appétit, les migraines, la dépression, les douleurs chroniques et autres symptômes similaires.

Les variétés hybrides de Sativa et d’Indica peuvent s’avérer bénéfiques pour de nombreux patients : combiner des gènes Sativa avec une souche principalement Indica peut aider à éclaircir l’esprit et faire diminuer l’état de somnolence. Au contraire, ajouter quelques gènes Indica à une souche dominante Sativa peut réduire le sentiment d’anxiété occasionnellement stimulé par les Sativa.

Certains hybrides qui mélangent des gènes Indica avec des souches Ruderalis sauvages ont des proportions élevées de CBD et une concentration relativement faibles en THC. Ces variétés sont utiles pour les patients qui privilégient les bénéfices médicaux du CBD mais qui ne souhaitent pas être totalement sous l’emprise de l’effet psycho actif du THC.

Le pourcentage Indica/Sativa des variétés de graines de cette section est clairement mentionné afin d’aider les patients à choisir les variétés médicinales les plus adaptées à leurs besoins.

 

Cannabis sur Wikipedia Info:

Le cannabis existe sous plusieurs formes médicales, dont la disponibilité dépend de la législation du pays où il est autorisé :

  • Bedrocan (18 % THC) Bediol (6 % THC + 7,5 % CBD) et Bedrobinol (12 % THC) Bedica (14 % de THC environ et moins de 1 % de CBD): formes naturelles disponibles en pharmacie depuis 2005 (Hollande et pays importateurs : Espagne, Italie, Finlande par exemple) et délivrés sur prescription médicale ;
  • Marinol (dronabinol THC de synthèse]) : prescrit par exemple pour le traitement des nausées et des vomissements liés à la chimiothérapie, ainsi que pour l’amélioration de l’appétit chez les malades atteints du sida. Il est autorisé dans quelques pays européens, comme par exemple l’Allemagne, l’Italie et le Royaume-Uni ;
  • Cesamet (nabilone) : voir Marinol ;
  • Sativex : prescrit par exemple pour le traitement des douleurs associées à la sclérose en plaques. Il est autorisé au Canada depuis 2005. En Allemagne depuis 2010

Aujourd’hui, les applications thérapeutiques du cannabis sont de plus en plus reconnues. Les applications thérapeutiques connues sont répertoriées par l’Association Internationale pour le Cannabis Médical (IACM) :

  • Nausées et vomissements
  • Anorexie et cachexie
  • Diabète
  • Spasmes
  • Troubles du mouvement
  • Douleurs
  • Glaucome
  • Épilepsie
  • Asthme
  • Dépendance et état de manque
  • Symptômes psychiatriques, dépressions
  • Maladies auto-immunes et inflammations
  • Divers, syndromes variés

 

Les connaissances scientifiques dans ce domaine ne cessent de progresser, comme le montre l’évolution exponentielle du nombre d’études réalisées ces dernières années (Graphe). Durant la dernière décennie, ce nombre a plus que doublé, élevant le nombre total de publications à plus de 8000 entre 1990 et 2000. Le nombre de maladies, pathologies ou troubles traitables s’élève à plus de 2008,9,10

Il est question de propriétés scientifiquement reconnues :

  • analgésiques : malades en phase terminale et pour les douleurs chroniques résistantes aux traitements traditionnels ;
  • relaxantes et somnifères : malades en phase terminale, troubles du sommeil ;
  • anti-spasmodiques : sclérose en plaque, épilepsie ;
  • anti-vomitives : traitement des effets secondaires de la chimiothérapie ou d’autres traitements lourds ;
  • stimulant l’appétit et redonnant l’envie de manger : lutte contre la cachexie (maigreur extrême) et favorise la prise de poids ;
  • broncho-dilatatrices : asthme ;
  • anti-inflammatoires : le cannabidiol CBD (voir Cannabinoïde) non psychoactif est connu pour ses
  • affinités avec les récepteurs CB2 situés sur les cellules immunitaires T.
  • anti-psychotiques [2] : traitement alternatif de la Schizophrénie11 ;
  • anti-depresseur12 ;
  • anxyolitiques ;
  • sédatives13 ;
  • vaso-dilatatrices : glaucome, migraines.

Depuis les années 90, le cannabis et les cannabinoïdes qu’il contient suscitent un engouement croissant de la part des laboratoires de recherche. Entre 2000 et 2007, plus de 9000 articles scientifiques ont été publiés 14. Ce nombre a plus que doublé en dix ans. Ainsi, ces études, répertoriées sur la base de données scientifique de IACM, suggèrent que le cannabis pourrait être utilisé à des fins thérapeutiques dans un grande diversité de maladies et de pathologies15:

  • une alternative efficace pour le traitement des symptômes chroniques (impulsivité, anxiété, distractibilité, …) du Trouble Déficit de l’Attention / Hyperactivité (TDAH) (modulation de la Dopamine par le système endocannabinoique, ciblé par les phytocannabinoides du cannabis) ;
  • une alternative efficace pour le prurit cholostatique réfractaire ;
  • un agent thérapeutique contre des maladies neuro-dégénératives et la dystonie (perturbation du tonus musculaire), la paraplégie, l’hyperkinésie,
  • un agent thérapeutique pour le traitement de la maladie de Parkinson,
  • un agent thérapeutique pour la réduction des tics liés au syndrome de Tourette 16,
  • un agent thérapeutique pour le traitement des maladies auto-immune comme la Sclérose en Plaques,
  • un agent anti-prolifératif : rémission de tumeurs cancéreuses au cerveau (ainsi que ralentissement de la progression de certains cancers du poumon, sein et de la leucémie) ;
  • un agent inhibant les sécrétions d’acide gastrique et pouvant jouer un rôle favorable sur la prévention des ulcères, des diarrhées ;
  • un agent améliorant les troubles comportementaux des patients atteints de la maladie d’Alzheimer ou d’Autisme ;
  • une alternative pour le traitement de la dépression passagère ou chronique (implication CB1 dans la modulation de la Sérotonine, des troubles de l’humeur, des angoisses et des Troubles Post-Traumatiques ;
  • une alternative pour le traitement des troubles du sommeil et de l’anxiété ;
  • un agent de substitution pour le traitement des dépendances à l’alcool, aux opiacés (Héroïne), aux stimulants (Cocaïne) et aux somnifères (Benzodiazépine).

Source: Wikipedia

En juin 2010, la Bibliothèque nationale de médecine des États-Unis (la plus grande bibliothèque médicale du monde) contenait près de 12 000 exemples de littérature biomédicale faisant référence au cannabis ou aux cannabinoïdes .

La portée potentielle des maladies et affections bénignes pouvant être traitées par la marijuana semble bien plus vaste que ne le croyaient la plupart des gens, alors que les chercheurs continuent à lui découvrir de nouvelles possibilités d’applications. Ces dernières années, les études les plus intéressantes sont probablement celles qui constatent que le cannabis a une efficacité surprenante dans le traitement de différentes formes de cancer.

Nous présentons ici une brève liste des maladies pour lesquelles le Bureau néerlandais du cannabis médicinal conseille la possibilité de prescrire de la marijuana médicinale, bien que les médecins ne soient en aucun cas tenus de se limiter à cette liste :

Usages sous prescription de cannabis médicinal aux Pays-Bas :

  • Crampes et spasmes musculaires provoqués par la sclérose en plaques ou des atteintes de la moelle épinière
  • Nausées, perte d’appétit, perte de poids et faiblesse dues au cancer et au SIDA
  • Nausées et vomissements provoqués par la médication, la chimiothérapie ou la radiothérapie en cas de cancer, hépatite C, VIH/SIDA
  • Douleurs chroniques, particulièrement en rapport avec le système nerveux ou provoquées par une détérioration des nerfs
  • Glaucome résistant à une thérapie
  • Syndrome de Gilles de la Tourette

Une fois que le cannabis médicinal est prescrit par un médecin, on peut se le procurer dans les pharmacies sous trois formes.

  • À teneur élevée en THC, faible teneur en CBD
  • À teneur élevée en THC et en CBD
  • À faible teneur en THC, teneur élevée en CBD

Ces variétés ont été obtenues en utilisant des gènes exclusifs de cannabis provenant de la Sensi Seed Bank, afin de prescrire la marijuana de la façon la mieux adaptée et la plus constante possible.

Lire la suite de l’article sur  www.guide-coffeeshops.com

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Auteur: Philippe Sérié

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