Je m’appelle Bruno et j’ai 55 ans.
A l’issue d’une dépression de l’enfance, j’ai été diagnostiqué hyperactif à l’âge de 8 ans.
Mes parents travaillaient comme chercheurs et exploraient les pathologies mentales.
Ils ont assumé cette situation en faisant de moi un cobaye de l’Insidon© du Tofranil© et d’autres saloperies qui m’ont privées de mon enfance jusqu’à l’âge de 12 ans.
Étant curieux de nature, à 13 ans , j’ai fumé pour la première fois et j’ai enfin eu l’impression de me poser, de me sentir là.
A l’issue de cette expérience, j’ai décidé d’arrêter tous les médicaments et j’ai décidé que ce serait ma méthode de soins.
Devenu « roadie » en 1974 pour des pros , puis batteur dans un groupe de rock , j’ai enregistré mon premier album en 1981.
Par la suite, et devant l’impossibilité de vivre de la musique, j’ai passé un diplôme d’éducateur sportif en 1985 et après quelques années de pratique pédagogique, j’ai eu le dos pulvérisé en 1990 par un autre pratiquant qui m’a percuté pendant l’exercice de mon activité professionnelle.
Bilan 5 vertèbres écrasées , grill costal en miettes et séquelles dorsales irréversibles.
Pas de petite chaise, mais des douleurs résiduelles intenses et permanentes.
Suivent 3 opérations des deux épaules et une jambe gauche de plus en plus folle, à laquelle s’ ajoute une sciatique invalidante , un syndrome fémorau-cutané et un syndrome de Morton sous chacun des pieds.
Suite à cet accident, j’ai subi une période de décompensation psychique qui à vue le retour de la dépression .
Les douleurs physiques sont permanentes et si je n’avais pas traité mon moral et la douleur moi- même avec le cannabis, je serais actuellement dépendant à la morphine, puisque je devrais avaler 40 mg de Sevredol© /jour
Comme j’ai été reconnu travailleur handicapé par la Cotorep en 2004, je suis allé à l’université, car je n’ai pas fait d’études auparavant compte tenu de la puissance des médicaments consommés jusqu’à mes 13 ans.
En 2007, j’ai validé une Licence , les Masters 1 et 2 de ma discipline et mon sujet de thèse à été accepté par L’École Doctorale de la fac en 2013.
Parallèlement, j’ai suivi des cours techniques le soir et j’ai validé 3 diplômes techniques en relation avec la formation universitaire, soit 6 diplômes en quatre ans.
Comme vous pouvez le remarquer, plus de 40 ans d’usage thérapeutique quotidien de cannabis, afin de gérer la douleur et l’humeur, ne m’ont pas empêché de faire et de valider tardivement des études.
Je tiens à préciser une chose très importante en ce qui me concerne, je n’utilise jamais de tabac et de papier à rouler , que je considère comme des poisons dangereux.
Je préconise de consommer pur, à doses homéopathiques, au moyen de petites pipes ou de vaporiseurs.
Je ne peux décemment pas mélanger un produit accélérateur du système neuro végétatif comme le tabac à un produit modérateur comme le THC.
Personnellement la combinaison des deux produits me déstabilisent, produisant des réactions antagonistes du style : envie de se coucher et de partir en courant au même instant, sensation d’étouffement, sudations, tremblements, accélération du pouls, stress intrusif etc…
Bref , je ne recommande pas son utilisation couplée au tabac, comme à celle de l’alcool, d’ailleurs.
Merci aux personnes de Principes actifs qui m’ont ouvert les yeux sur la nécessité de se soigner et/ou se soulager en se débrouillant soi-même de façon à ne pas encourager le marché noir et la délinquance.